Le bois vert et la cendre

Description de l’œuvre

couverture de l'ouvrage


Présentation de l'éditeur

"Rabat. Heure de la sieste. Un parfum d'oranger. Les villas sont muettes, volets clos. Rues désertes qui se croisent en silence. Bleu, le ciel prend un air détaché. Hirondelles, deux par deux, piqués vertigineux entre parenthèses. Un léger vent salé. Il s'approche de l'océan. Au large, la mer pétrit les hauts rouleaux. Les vagues avancent lentement, prennent de l'élan, se lancent sur les rochers noirs et explosent. Immense gerbe blanche, montée vers le ciel, vol un moment suspendu et, comme à regret, plongée dans l'eau verte et mantille de mousse laiteuse..." (L'enfant et le temps)

Art de l'épure, dénouements inattendus, subtiles et jolies métaphores, imagination foisonnante, caractérisent ces quarante-trois nouvelles. Les récits sont tantôt émouvants, tantôt drôles ou tendres, parfois insolites et fantasques. La narration converge souvent vers une chute imprévisible, le texte servant parfois d'accessoire au dénouement final. Écriture lumineuse, bien ciselée, en recherche constante d'une clarté tonale. Jean-Christophe Rufin, de l’Académie française et ex Ambassadeur de France à Dakar, a écrit : « …j’ai pris grand plaisir à me laisser porter par l’évocation que vous donnez dans ces récits. Il s’en dégage une puissante émotion qui ne peut laisser insensible… »

Biographie de l'auteur
Emile Eymard a vécu toute sa jeunesse en Afrique, Maroc et Sénégal, origine sans doute de la sensualité et de la luminosité de son style. Ingénieur physique-chimie, créateur et PDG d’Abax.

Détails sur le produit
a.. Broché: 269 pages
b.. Editeur : L'Harmattan (28 octobre 2011)
c.. Collection : Ecritures
d.. Langue : Français

Acquisition en librairie ou en ligne sur le site de l'HARMATTAN ou celui d'AMAZON.




11 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour ces pages délicieuses.
Continuez ! à quand le prochain ouvrage ?

Anonyme a dit…

Il m'est arrivé parfois de retenir mes larmes, parfois d'exploser de rire. Le style et le rythme de l’écriture sont tels qu’on n’écoute plus qu’on ne lit. Délice de lecture, bravo !

Estelle A. a dit…

J'ai lu toutes les nouvelles avec plaisir et gourmandise, les aimant chacune pour des raisons différentes : leur musicalité, leur rythme haletant
parfois, avec des lenteurs et des accélérations soudaines, parfois inattendues, parfois très
émouvantes, leur belle respiration d'enfance, d'adolescence et de bord de mer, un grand
souffle vital qui nous traverse. On pense aux personnages comme si on les avait rencontrés, tellement ils sont "vrais", aux lieux comme si on les
connaissait et que nous ayons été personnellement enchantés par eux.
Une de mes préférées "Sur un air de jazz" nous rend palpable l' idée qu’un seul baiser peut transfigurer quelqu’un au point de lui donner un instant de génie, que les autres sont obligés de reconnaître. Ou encore, que riche d’un baiser, on se sent tout à coup génial et approuvé par les autres.
A vous de lire et de rêver...

C.B. a dit…

Superbe !

Anonyme a dit…

merci pour ce blog tres bien fait et pour ce beau livre !!!!

Cl-H a dit…

Dans ce monde où le virtuel et le réel ont des frontières si mêlées, ces pages font étalage d'une parfaite maîtrise à unir ces deux angles de vue d'un même monde... On ne sait plus dans quel monde on évolue, onirisme ou réalité... on ne peut plus décider de refermer ce livre ...
On voudrait tant que ça dure encore ...
Cl-h.

Chaver a dit…

J’ai déjà lu les anciennes nouvelles et ce fut un délice, je me dépêche de lire les nouvelles nouvelles car les nouvelles sont de plus en plus délicieuse.
Ou vous avez vécu une vie incroyable (heureux homme) ou vous avez une imagination débordante (re heureux homme).
Je suis jaloux. Point

Marie-Claire a dit…

mmarieclai a dit…
On dit que c'est le lecteur qui crée le texte, je n'irai pas jusque là pour ce texte, mais je ressens certaines de ces nouvelles comme participant de mon coeur et de mon esprit. Les senteurs d'oranger, les villas en sommeil, les remparts andalous ressuscitent en moi et je perçois les notes syncopées du pianiste de jazz comme si elles naissaient en moi. J'espère que les lecteurs frémiront autant que moi.

12 avril 2012 16:13
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Carine C a dit…

La fiction, dit-on, est la forme suprême du mensonge. Vous servez-vous du réel pour le magnifier en fiction ? Dans ce cas, pour notre plaisir, continuez à mentir.

Claude E. a dit…

Vous nous faites rêver, sourire, voyager, chercher le dessous de certaines cartes que vous avez dû bisoter. Le plaisir de vous lire est toujours au rendez-vous.

Joseph Zorilla a dit…

Emile j'ai reçu ton livre ce matin et j'ai commencé à prendre plaisir à le lire. J'ai été ému par les récits de Valentine et Laure. Tu as placé ces histoires dans une rubrique "morose" pour aller dans le bon sens de la classification des différentes rubriques, mais elles sont délicieusement émotionnelles parce que bien écrites. J'ai aussi aimé Chloé et l'ami Diop qui m'a fait penser à mon fils à qui je n'ai jamais demandé de me rendre du liquide... j'ai particulièrement aimé aussi ce qui a inspiré le titre de ton "livret de nouvelles" : "il vaut mieux tenter de brûler du bois vert que d'essayer d'allumer des cendres" Nous les R'batis, nous pourrions reprendre -page 43- ces phrases : -la lune qui éclairait la grève faisait pétiller les grains d'argent du sable . -Pour jouer, nous coupions la dentelle des petites vagues luminescentes qui déferlaient sur le sable dur.... Nous l'avons tous fait, nous qui habitions en bord de mer. Je ne vais pas tout dévoiler à mes amis d'autant que je n'ai, pour ce jour, lu que quatre nouvelles. Je les invite à le commander, ils y prendront un immense plaisir tout en se nourrissant des mots de beaux textes. ...ça se lit comme du petit lait... J'aurais peut-être l'occasion de revenir sur tes écrits. Amitiés Emile.





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